2 augustus 2015

For 23 years already working as a development worker/technician/advisor (what’s in a name) in Africa, and still wondering the joy and energy some locals expose to change the course of life.
Over the years I’ve crossed many paths of wonderful astonishing people, people with a clear vision, a dream for a better future, a dream grounded in the day-to-day reality.

Life goes on

Asking an old lady (Actually I called her “Maman”, since I lived here in the hills of Mushubati-Gitarama for one week in 1992 as part of an intercultural training. Since her husband died, she lived in the big house with one of her sons, who was the head master in the local primary school, a boy and a girl from a poor family. The girl was working during school-break to gain her school-fees. Years later she became one of the best extension workers I’ve ever met in Africa.) after the Rwandan genocide why she was cultivating her field, far beyond her own needs… (Her son was killed, when he was running for the Hutu-militia and/or the Rwandan Patriotic Army. He left the hills of Mushubati with the rest of the families living around, leaving “Maman” behind, since she was too old. He never came back.) …she simply answered that when she dies, and people come to occupy the place, they’ll have to eat something, regardless if they are from the family or not.

Dreams are the most powerful tools in development

“Mama Susan” from “Oyili Nnam” in Messam, in the Great Rainforest Region south of Yaoundé, Cameroon had a vast tree-nursery, where she was growing rare tree-seeds the Baka-pygmy found inside elephant dung, Moabi-trees she would give back to the forest for future generations, since she would never see the final result… over 200 years. Behind the house you walked straight into the rainforest, where she managed 20 hectares of forest, where she cultivated vegetables, roots and tubers, but also re-introduced indigenous trees. Each tree that was taken from the forest, was replaced by tree others. By the time I’d never heard of permaculture, but I think what Mama Susan performed there in the rainforest was a very close hit. Besides taking care of the forest, she also took care of the villagers. Knowing the traditional medicine and the use of every plant and bark out of the forest around, she was appreciated by lots of people who came to her for consult and treatment.
A plan she presented to a local NGO in Mbalmayo, that was laughed away by the Cameroonian lady director, was despite the refusal executed over a period of 2 years, step-by-step, without outside help… the only thing she was looking for was someone to share her, and her communities’ ideas… to listen to her plans and to get some respect. Every time I showed up in Messam, something had changed. From a small village-shop and a deep-freezer, over the construction of a “First Care”-unit, towards a village pharmacy (for which she benefitted a training organised by the Ministry of Health) and a local taxi-service. And above that all, she had two sons at the Yaoundé-University. Did I tell you she lost her husband some years ago, and that since then she’s always busy taking care of the future generations of the rainforest people.

a death elephant is a death elephant is a death elephant is a death elephant

And finally, in 2010, I started working for GIZ (former DED) in Benin. With U-AVIGREF (Union of Village Associations for the Governance of Wildlife Reserves), I found an organisation in the North-West of Benin, that fought for their cultural and natural heritage, as I’ve never experienced before. A clearly motivated team with well-prepared, well-structured and well-documented files.
Fighting for their offspring, so they could live in the same environment their ancestors did before, against blind and stubborn politicians and business-men, who were only looking for immediate profit, regardless of the outcome for local people and for the environment.

It was a privilege to be allowed the share the same path

I’ve crossed the path of many people, but the only ones I will always remember, are those who were disinterestedly working towards the future, valuing their own capacities, using their own scarce resources. They were moving mountains, that no-one thought possible. They inspired me, became a part of me, and made me who I am today. 

17 juli 2013

Si je reçois un poisson, je mangerai un jour. Si j'apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie… et si je vide les mares dans le parc de la Pendjari, avant que les poissons aient eue le temps de se reproduire… ma vie ne sera pas si long, car je crèverais de faim et mes enfants n’auront que des images de poisson á manger.

27 november 2012

Pendjari Tours & Safaris

Zin om naar Benin te komen? Op zoek naar aangepast transport om het Park te bezoeken? Één adres

Envie de venir au Benin? Cherchant le transport pour visiter le Parc? Une seule adresse

You'd like to visit Benin? Looking for transport to visit and discover the Park? Only one address

26 september 2012

Remise de la pétition


Le 23.08.2012, 76.945 personnes avaient signé la pétition... aujourd'hui nous arrivons à plus de 77.500 signatures... en attendant une audience auprès le Président de la République pour lui transmettre en mains propre le dossier des revendications et les signatures venant de plus de 120 pays du monde entier.

21 juni 2012

« On reconnait le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux »
"Mahatma Ghandi"

Pétition

Pourquoi c'est important

Nous sommes un groupe d'individus en Allemagne et au Bénin engagés pour sauvegarder le Parc National et la Réserve de Biosphère de la Pendjari au nord du Bénin. De nombreuses espèces de la faune sauvage telles que lions, éléphants, buffles, hippopotames, antilopes, léopards et guépards y trouvent l'un des derniers refuges de l’Afrique de l'Ouest. Le succès exemplaire de la conservation du Parc de la Pendjari, atteint avec le soutien de la coopération allemande au développement, n'a été possible que grâce à l'implication d’environ 35.000 riverains dans la prise de décisions, dans les activités et les bénéfices issus de la gestion de la réserve. Cette réserve unique est actuellement en danger. Suite aux dérives du Ministre de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme du Bénin, les acquis du modèle de cogestion établi sont démantelés systématiquement depuis novembre 2011. Cela entraîne des effets dévastateurs pour la réserve : des braconniers venus de l'extérieur abattent impunément la faune sauvage afin de tirer profit de la viande, de l'ivoire ou de la peau. Des nomades conduisent illicitement leurs troupeaux de bœufs dans le parc et amènent le risque des épidémies dangereuses pour la faune sauvage. Aidez nous à arrêter cette destruction en signant la pétition adressé à Dr Boni Yayi (Président de la République du Bénin) et à Dirk Niebel (Ministre de la Coopération au Développement de l'Allemagne).

« Grâce à l’étroite coopération entre l'État et les populations riveraines, la Réserve de la Pendjari au Bénin est devenue l'un des derniers refuges pour la faune sauvage en Afrique de l'Ouest et un modèle de gestion participative des aires protégées reconnu sur le plan international. Depuis novembre 2011, les acquis de cette coopération sont démantelés systématiquement suite aux dérives du Ministre de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme du Bénin. Ces dérives ont eu des effets dévastateurs : Les cas de braconnage et de trafic d'ivoire, le pâturage illégal ainsi que d'autres délits ont augmenté considérablement. Intervenez afin que l'approche de cogestion établie à la Réserve de la Pendjari soit maintenue de façon efficace et suivie à long terme pour assurer la conservation et l'utilisation durable de ce patrimoine unique. »

13 april 2012

Publié le lundi 9 avril 2012. Écrit par Marcus Boni TEIGA
Le Parc national de la Pendjari, l’une des principales attractions du Bénin, est depuis quelque temps menacé de toutes parts. Le remplacement de son ancien directeur, au mépris même de la procédure de nomination en la matière n’a manifestement pas eu l’air de plaire aux populations riveraines. Et pour cause! Elles ont protesté en vain contre cette situation. Mais en désespoir de cause,  elles ont apparemment baissé les bras et décidé de regarder faire. Ce qui n’est pas de bon augure. Et déjà, la surveillance du parc semble laisser à désirer.

Après avoir célébré le départ de l’ancien directeur, le colonel Djafarou Ali Tiomoko, les anciens braconniers incarcérés à la prison civile de Natitingou, ville du nord-ouest du Bénin située à environ 550 km de Cotonou, et ceux encore en liberté à Tanguiéta laissaient deviner que les activités reprendraient de plus belle. Cela n’a pas tardé. Récemment, c’est plus de 17 bicyclettes appartenant à des braconniers qui ont été récupérés par les gardes forestiers à l’intérieur du Parc national de la Pendjari. Les habitués du parc ont par ailleurs fait état d’un lion blessé par balle qui serait mort. De même, un buffle serait également blessé et serait tombé raide mort sous les yeux de touristes et de leur guide. Avant qu’ils n’aient le temps de prévenir des gardes forestiers pour qu’ils interviennent, le buffle en question aurait disparu. Sans doute emporté par les braconniers qui le suivaient et qui ne devaient pas être loin de là.

Ces derniers temps, nombre de guides touristiques ont fait état de coups de feu à l’intérieur même de la réserve. Ce qui confirme que le braconnage est de retour dans la biosphère de la Pendjari. Quand on sait tous les investissements qui ont été consentis ces dernières années par la coopération allemande, on est en droit de s’inquiéter pour l’avenir si les autorités béninoises ne prennent pas les mesures énergiques qui s’imposent. Au risque de voir disparaître définitivement certaines espèces rares comme le guépard, l’animal fétiche de la Pendjari, pour lequel les efforts de gestion et de protection du parc ont permis une multiplication progressive de l’espèce. Alors que beaucoup doutaient encore de son existence dans les lieux, plusieurs visiteurs ont pu apercevoir ces derniers temps l’animal emblématique. Et la découverte de plusieurs petits guépards prouvent combien les efforts sont en train de porter les résultats escomptés.

En vérité, ce ne sont pas seulement les braconniers qui menacent la faune et la flore de la Pendjari. Il y a également les bergers transhumants et leurs troupeaux de bœufs. Dans le courant du mois de mars, près de 160 bœufs ont été découverts à la mare Bali en plein cœur du parc. Cette situation inquiétante amène à se poser la question de la surveillance dudit parc, étant étendu qu’un tel troupeau peut être conduit à l’intérieur sans être inquiété puis arrêté avant. Interpellés, les bergers transhumants ont été arrêtés et gardés à Tanguiéta. Mais aux dernières nouvelles, le propriétaire des bœufs serait allé payer une amende pour entrer en possession de son troupeau. Pour autant, cette fameuse amende dont le montant avoisinerait un million de francs CFA, selon nos sources, suffirait-elle à compenser les dégâts réels commis par le troupeau de bœufs sur son parcours à l’intérieur du Parc national de la Pendjari?

En tout cas, il est impérieux de tirer dès à présent la sonnette d’alarme quant aux différents périls qui menacent le parc. Dans le cas d’espèce, il vaut mieux toujours prévenir avant de chercher à guérir après coup, avec de gros moyens financiers dont on sait que l’Etat béninois ne dispose pas. Et même le cas échéant, d’autres besoins des populations sont plus urgents à satisfaire que l’affection -pour cause d’incurie dans la surveillance du Parc national de la Pendjari- des ressources dont on aurait pu faire l’économie. Dont acte.