27 november 2012

Pendjari Tours & Safaris

Zin om naar Benin te komen? Op zoek naar aangepast transport om het Park te bezoeken? Één adres

Envie de venir au Benin? Cherchant le transport pour visiter le Parc? Une seule adresse

You'd like to visit Benin? Looking for transport to visit and discover the Park? Only one address

26 september 2012

Remise de la pétition


Le 23.08.2012, 76.945 personnes avaient signé la pétition... aujourd'hui nous arrivons à plus de 77.500 signatures... en attendant une audience auprès le Président de la République pour lui transmettre en mains propre le dossier des revendications et les signatures venant de plus de 120 pays du monde entier.

21 juni 2012

« On reconnait le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux »
"Mahatma Ghandi"

Pétition

Pourquoi c'est important

Nous sommes un groupe d'individus en Allemagne et au Bénin engagés pour sauvegarder le Parc National et la Réserve de Biosphère de la Pendjari au nord du Bénin. De nombreuses espèces de la faune sauvage telles que lions, éléphants, buffles, hippopotames, antilopes, léopards et guépards y trouvent l'un des derniers refuges de l’Afrique de l'Ouest. Le succès exemplaire de la conservation du Parc de la Pendjari, atteint avec le soutien de la coopération allemande au développement, n'a été possible que grâce à l'implication d’environ 35.000 riverains dans la prise de décisions, dans les activités et les bénéfices issus de la gestion de la réserve. Cette réserve unique est actuellement en danger. Suite aux dérives du Ministre de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme du Bénin, les acquis du modèle de cogestion établi sont démantelés systématiquement depuis novembre 2011. Cela entraîne des effets dévastateurs pour la réserve : des braconniers venus de l'extérieur abattent impunément la faune sauvage afin de tirer profit de la viande, de l'ivoire ou de la peau. Des nomades conduisent illicitement leurs troupeaux de bœufs dans le parc et amènent le risque des épidémies dangereuses pour la faune sauvage. Aidez nous à arrêter cette destruction en signant la pétition adressé à Dr Boni Yayi (Président de la République du Bénin) et à Dirk Niebel (Ministre de la Coopération au Développement de l'Allemagne).

« Grâce à l’étroite coopération entre l'État et les populations riveraines, la Réserve de la Pendjari au Bénin est devenue l'un des derniers refuges pour la faune sauvage en Afrique de l'Ouest et un modèle de gestion participative des aires protégées reconnu sur le plan international. Depuis novembre 2011, les acquis de cette coopération sont démantelés systématiquement suite aux dérives du Ministre de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme du Bénin. Ces dérives ont eu des effets dévastateurs : Les cas de braconnage et de trafic d'ivoire, le pâturage illégal ainsi que d'autres délits ont augmenté considérablement. Intervenez afin que l'approche de cogestion établie à la Réserve de la Pendjari soit maintenue de façon efficace et suivie à long terme pour assurer la conservation et l'utilisation durable de ce patrimoine unique. »

13 april 2012

Publié le lundi 9 avril 2012. Écrit par Marcus Boni TEIGA
Le Parc national de la Pendjari, l’une des principales attractions du Bénin, est depuis quelque temps menacé de toutes parts. Le remplacement de son ancien directeur, au mépris même de la procédure de nomination en la matière n’a manifestement pas eu l’air de plaire aux populations riveraines. Et pour cause! Elles ont protesté en vain contre cette situation. Mais en désespoir de cause,  elles ont apparemment baissé les bras et décidé de regarder faire. Ce qui n’est pas de bon augure. Et déjà, la surveillance du parc semble laisser à désirer.

Après avoir célébré le départ de l’ancien directeur, le colonel Djafarou Ali Tiomoko, les anciens braconniers incarcérés à la prison civile de Natitingou, ville du nord-ouest du Bénin située à environ 550 km de Cotonou, et ceux encore en liberté à Tanguiéta laissaient deviner que les activités reprendraient de plus belle. Cela n’a pas tardé. Récemment, c’est plus de 17 bicyclettes appartenant à des braconniers qui ont été récupérés par les gardes forestiers à l’intérieur du Parc national de la Pendjari. Les habitués du parc ont par ailleurs fait état d’un lion blessé par balle qui serait mort. De même, un buffle serait également blessé et serait tombé raide mort sous les yeux de touristes et de leur guide. Avant qu’ils n’aient le temps de prévenir des gardes forestiers pour qu’ils interviennent, le buffle en question aurait disparu. Sans doute emporté par les braconniers qui le suivaient et qui ne devaient pas être loin de là.

Ces derniers temps, nombre de guides touristiques ont fait état de coups de feu à l’intérieur même de la réserve. Ce qui confirme que le braconnage est de retour dans la biosphère de la Pendjari. Quand on sait tous les investissements qui ont été consentis ces dernières années par la coopération allemande, on est en droit de s’inquiéter pour l’avenir si les autorités béninoises ne prennent pas les mesures énergiques qui s’imposent. Au risque de voir disparaître définitivement certaines espèces rares comme le guépard, l’animal fétiche de la Pendjari, pour lequel les efforts de gestion et de protection du parc ont permis une multiplication progressive de l’espèce. Alors que beaucoup doutaient encore de son existence dans les lieux, plusieurs visiteurs ont pu apercevoir ces derniers temps l’animal emblématique. Et la découverte de plusieurs petits guépards prouvent combien les efforts sont en train de porter les résultats escomptés.

En vérité, ce ne sont pas seulement les braconniers qui menacent la faune et la flore de la Pendjari. Il y a également les bergers transhumants et leurs troupeaux de bœufs. Dans le courant du mois de mars, près de 160 bœufs ont été découverts à la mare Bali en plein cœur du parc. Cette situation inquiétante amène à se poser la question de la surveillance dudit parc, étant étendu qu’un tel troupeau peut être conduit à l’intérieur sans être inquiété puis arrêté avant. Interpellés, les bergers transhumants ont été arrêtés et gardés à Tanguiéta. Mais aux dernières nouvelles, le propriétaire des bœufs serait allé payer une amende pour entrer en possession de son troupeau. Pour autant, cette fameuse amende dont le montant avoisinerait un million de francs CFA, selon nos sources, suffirait-elle à compenser les dégâts réels commis par le troupeau de bœufs sur son parcours à l’intérieur du Parc national de la Pendjari?

En tout cas, il est impérieux de tirer dès à présent la sonnette d’alarme quant aux différents périls qui menacent le parc. Dans le cas d’espèce, il vaut mieux toujours prévenir avant de chercher à guérir après coup, avec de gros moyens financiers dont on sait que l’Etat béninois ne dispose pas. Et même le cas échéant, d’autres besoins des populations sont plus urgents à satisfaire que l’affection -pour cause d’incurie dans la surveillance du Parc national de la Pendjari- des ressources dont on aurait pu faire l’économie. Dont acte.

11 april 2012

Le mouton, la chèvre et le chien…

Il était une fois un mouton, une chèvre et un chien qui voyageaient ensemble dans un taxi brousse. Le mouton descend le premier et paie sa course. La chèvre demande à descendre un peu plus loin et se sauve sans payer, le chien descend en dernier et paie sa course avec un gros billet. Le chauffeur empoche le billet et s’enfuit en disant au chien de s’arranger avec la chèvre pour la monnaie. C’est pour cela qu’au bord des routes d’Afrique, lorsque passe une voiture, le mouton poursuit sa pâture paisiblement, la chèvre s’enfuit prestement pour n’avoir pas à payer sa dette, et le chien poursuit la voiture en réclamant sa monnaie.

3 april 2012

The death as it is …

Finally there is some movement. My body goes up and down … then again ... over and over again … if they continue like this, I’ll get seasick – though I’ve never seen the sea, but I think it’s about this feeling for me. After 24 hours spend in this moist space, I finally come into fresh air, fresh but not cold it is … the morning sun shines brightly and shimmers, crickets and other vermin have put their twittering already on maximum volume.

I know … my body exhausted, will finally rest, tired of harassing people for pecuniary awards, the invention of flimsy excuses to unsuspecting drivers. A forgotten triangle, an already open first aid box, a newly bought fire extinguisher, you can't think of it … but we found an excuse again … and we could, by noon, be in the maquis to drink local-fired-spirits.

That last one, I’d better not done, because before I knew I got blind. Done with harassing vulnerable passers, also done with the boozing, because no money, no drinks. I could nothing more or less than staggers through the small hut, which I built for my beloved, when I was still a lad. Since I had no more money – how little it was I brought home – my wife left me. I was only a burden. The children disappeared at the same time.
They found my dead body through the stench from the hut …infesting the neighborhood. No money to buy four shelves for me. One should do the job. On that shelf, half wrapped in a big piece of plastic, I was now brought to my final resting place. Ballyhooed roll around me and laughing and jeering people, God knows where they came from. There is apparently no one … who mourns about me.
The mood becomes excited, thumping on the drums to crescendo. I can smell the tarmac, where I spent so many hours ... seated on a stool, a rope stretched across the road – with some plastic bags-made visible in the hand. Woe to those who noticed it too late and there encountered popped … and stopped to apologize. But just as well they just banged the rope through and the same rope scoured through my hands.
The heat, from the tarmac, of a spinning motor and the roar of a diesel. My escorts have a car standing there now with my dead body held and dancing around it. The shelf where-upon I lay held tremendously over … I can't stop and start scrolling … then the shelf is redressed again and the dancing goes on. The driver apparently gave something, because they dance to a next victim.
I'm starting to smell myself, when I finally got laid on the ground. I hear they still laugh when the Earth is closing around me. My escorts pay me respect, honoring me by making use of my misfortune to extract a few francs from unexpected people … and to drink the toxic local-fired-spirits, which finally killed me.

2 april 2012

De dood zoals het is…

Eindelijk komt er wat beweging. Mijn lichaam gaat de hoogte in… dan weer omlaag… over en weer… als ze zo doorgaan word ik nog zeeziek – al heb ik de zee nooit gezien, maar ik stel het me dus voor. Van de muffe ruimte waar ik de afgelopen 24 uur gelegen heb kom ik in de frisse lucht, nu ja… fris… de lucht zindert reeds van de felle ochtendzon en krekels en ander ongedierte hebben hun tjirpen al op maximum volume gezet.

Eindelijk zal ik rust kennen… mijn lichaam is moe, moe van het afluizen van geld, het oneindige verzinnen van smoesjes om argeloze chauffeurs er in te luizen. Een vergeten gevarendriehoek, een al geopende verbandkist, een te recent brandblusapparaat, je kunt het zo gek niet bedenken… maar steeds weer vonden we een smoes… en konden we tegen de middag naar de maquis om er lokaal gestookte brandewijn te gaan drinken.

Dat laatste had ik beter niet gedaan, want voor ik er erg in had zag ik geen steek meer voor de ogen. Gedaan met het oplichten van kwetsbare passanten, gedaan ook met het zuipen, want geen geld, geen verteer. Ik kon niets meer of minder dan strompelen door de kleine hut, die ik als jonge gast bouwde voor mijn geliefde. Die er vandoor is gegaan, sinds ik geen geld – hoe weinig het ook was – naar huis bracht. Ik was enkel nog een last. De kinderen verdwenen tegelijkertijd.

Ze hebben mijn dode lichaam gevonden… door de stank die uit de hut de omgeving verpestte. Geen geld om vier planken voor me te kopen. Eén was voldoende om me op te leggen. Op die plank, half ingepakt in een groot stuk plastiek werd ik nu naar mijn laatste rustplaats gedragen. Tamtamgeroffel om me heen en lachende en joelende mensen, God weet waar die vandaan gekomen zijn. Er is blijkbaar niemand… die om me treurt.

De stemming raakt opgewonden het geroffel op de tamtams crescendo. Ik ruik het asfalt van de grote verbindingsweg, waar ik zoveel uren doorbracht… gezeten op een krukje, een touw over de weg gespannen – met enkele plastiekzakjes zichtbaar gemaakt - in de hand. Wee diegene die het te laat opmerkte en er tegenaan knalde… en halt hield om zich te verontschuldigen. Maar net zo goed knalden ze gewoon door en schuurde het touw door mijn handen.

De hitte van het asfalt, de hitte van een draaiende motor, het geronk van een diesel. Mijn begeleiders hebben een wagen staande gehouden en dansen er nu met mijn dode lijf omheen. De plank waar ik op lig helt vervaarlijk over… ik kan me niet tegenhouden en begin te schuiven… dan wordt de plank weer opgericht en dansen ze verder. De chauffeur heeft ze blijkbaar iets toegstopt, want ze dansen verder over het asfalt naar een volgende slachtoffer.

Ik begin mezelf te ruiken, wanneer ik eindelijk op de grond word neergelegd. Ik hoor ze nog lachen wanneer de aarde zich om me sluit. Mijn begeleiders bewezen me een laatste eer door van mijn ongeluk gebruik te maken om mensen enkele centen armer te maken… en zich op hun beurt te bezatten aan giftige zelfgestookte brandewijn.